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Libération

Le «cri d'alarme» de Hollande sur la Centrafrique

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François Hollande à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, ce mardi. (Photo Mike Segar. Reuters)
par AFP
publié le 24 septembre 2013 à 19h18
(mis à jour le 24 septembre 2013 à 22h56)

Le président français François Hollande a lancé mardi à la tribune de l'ONU un «cri d'alarme» face à l'anarchie en République centrafricaine et réclamé un renforcement de la force panafricaine existante pour stabiliser un des pays les plus pauvres du monde.

Dans son discours devant la 68e assemblée générale de l'ONU, M. Hollande a demandé que le Conseil de sécurité «donne un mandat et accorde un soutien logistique et financier» à cette force, «dont la première mission sera de rétablir l'ordre». Après le Mali, «c'est la Centrafrique qui doit nous alarmer», a-t-il déclaré. «Le chaos s'est installé et les populations civiles en sont les premières victimes», a-t-il déploré. «Nous devons mettre un terme aux exactions, qui prennent également des formes confessionnelles».

L’anarchie règne en RCA depuis la prise du pouvoir en mars par une coalition rebelle, la Séléka, qui a renversé le président François Bozizé. Les défenseurs des droits de l’homme accusent les ex-rebelles de nombreuses exactions contre la population, et la situation humanitaire se dégrade.

Une force panafricaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la centrafrique), est présente en RCA, sous l'égide de l'Union africaine, pour appuyer le gouvernement de transition. Mais elle manque cruellement de moyens et ne compte pour l'instant que 1 400 soldats et policiers (congolais, camerounais, gabonais, tchadiens) sur un effectif prévu de 3 600 hommes. Selon des d