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Nucléaire : Hollande teste à New York la sincérité du pouvoir iranien

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La communauté internationale soupçonne le programme nucléaire de Téhéran de visées militaires. Le président français doit rencontrer son homologue cet après-midi à l'ONU.
François Hollande à l'Elysée, le 23 septembre. (Photo Fred Dufour. AFP)
par AFP
publié le 24 septembre 2013 à 11h37

S’il entend afficher sa fermeté sur le dossier syrien, François Hollande a aussi l’intention, mardi à l’ONU, de sonder les intentions du nouveau dirigeant iranien modéré Hassan Rohani dont le pays est soupçonné de vouloir se doter de la bombe atomique.

Les deux chefs d’Etat se retrouveront en début d’après-midi au siège des Nations unies, une rencontre inédite à ce niveau depuis 2005 quand Jacques Chirac s’était entretenu à Paris avec le réformateur Mohammad Khatami.

Le président Hollande pourrait bien être aussi le seul responsable occidental de premier plan à serrer la main du numéro un iranien lors de la 68e Assemblée générale de l'ONU. A moins qu'un autre tête-à-tête ne soit organisé avec le président américain Barack Obama. La Maison Blanche ne l'a pas exclu.

Quoi qu'il en soit, l'entretien, sollicité par la partie iranienne, a été soigneusement préparé lundi par les collaborateurs des présidents Hollande et Rohani qui se sont accordés sur l'ordre du jour. Hassan Rohani, observe-t-on de source française, s'est imposé en «big star» de cette assemblée générale de l'ONU, un peu comme feu le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avec son discours fleuve de 2009.

Mais il reste à vérifier que les signes d'ouvertures et «l'offensive de charme» du nouveau pouvoir iranien ne sont pas de vains mots, souligne-t-on de même source. Et mê