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Libération

Un navire de Greenpeace accusé de «piraterie» par Moscou

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Jeudi, les militants écologistes ont abordé une plateforme offshore de Gazprom avant d'être stoppés manu militari par les gardes-côtes russes.
L'«Arctic Sunrise», ici au large de Bonifacio en juillet 2008. (Photo Stephan Agostini. AFP)
par AFP
publié le 24 septembre 2013 à 13h04
(mis à jour le 24 septembre 2013 à 13h07)

Les autorités russes ont annoncé mardi l'ouverture d'une enquête «pour piraterie» contre des militants de Greenpeace, qui seront poursuivis «indépendamment de leur nationalité» pour avoir abordé une plateforme du géant russe gazier Gazprom en Arctique.

Le navire de Greenpeace était remorqué vers Mourmansk (nord-ouest de la Russie) mardi.

«Une enquête relevant de l'article 227 point 3 du code pénal russe (piraterie en groupe organisé) a été ouverte», a indiqué le puissant Comité d'enquête russe dans un communiqué. Ce crime est passible en Russie de quinze ans de détention.

«Tous ceux qui ont participé à l'attaque contre la plateforme devront répondre de leurs actes, indépendamment de leur nationalité», a ajouté cette même source.

L'équipe de l'Arctic Sunrise, le brise-glace de Greenpeace actuellement remorqué par les autorités russes après avoir été pris d'assaut manu militari jeudi, est composé de 30 militants issus de 16 pays, dont 4 ressortissants russes, a précisé une porte-parole de Greenpeace Maria Favorskaïa, citée par l'agence Ria Novosti.

Des enquêteurs ont été dépêchés à Mourmansk, où selon Greenpeace «le navire doit bientôt arriver», afin «d'interroger tous les participants» et «d'interpeller les plus actifs d'entre eux», a précisé le Comité d'enquête, sans donner davantage de précisions.

Cet organe, chargé des investigations criminelles en Russie, a accusé les militants de Greenpeace d’avoir mis en