Lady Dy revient des abysses et on est assez content de cette résurrection ciné qui nous permet de fantasmer le destin d’un personnage mirobolant, à l’origine d’une féminisation, d’une psychologisation et d’une peoplelisation du monde, devenu après elle plus caritatif, plus faussement démocratique et plus nunuche à la fois.
Le film est une gluance à la sauce blanche, mais qu'importe ! Naomi Watts était autrement à sa place en quadra quasi incestueuse dans le mésestimé Perfect mothers d'Anne Fontaine, mais tant pis !
Le scénario s’attache à la romance perdue de la princesse déchue. On croyait qu’elle en pinçait pour Dodi. Elle ne se serait jetée dans les bras dorés à l’or fin du milliardaire égyptien que pour faire bisquer un chirurgien pakistanais. Celui-ci lui préférait son métier mobilisateur, sa famille rétive et sa tranquillité torpillée.
Imaginons que le Pakistan ait repris le dessus sur l’Egypte à temps pour que la Mercedes sorte intacte du tunnel. Que serait devenue la vie de Di, seize ans après ?
1) Diana, grand-mère. Elle a toujours ce regard penché, cet en-dessous ombré qui vaut promesse de séduction ingénue à index glissé entre les lèvres. La silhouette a peu bougé et les jambes extirpées des limousines font toujours flasher les paparazzi vieillissants et pas du tout repentants. Lady Di a 52 ans et vient féliciter les heureux parents de George, son petit-fils.
Rendons-lui cet hommage : la quinqua n’abjure rien de son désir