Les experts internationaux ont entamé dimanche la destruction de l’arsenal chimique en Syrie en application d’une résolution de l’ONU votée après l'attaque chimique particulièrement meurtrière, le 21 août, dans ce pays dévasté par la guerre. La mission conjointe de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l’ONU poursuit son travail en pleine violence avec une nouvelle attaque aux obus contre Damas qui a fait huit morts dans le quartier chrétien de Qassaa selon les médias officiels, et des combats entre rebelles et soldats sur plusieurs fronts à travers le pays.
Plus de deux ans et demi après le début du conflit, déclenché en mars 2011 par une contestation pacifique qui s'est ensuite militarisée face à la répression, le président Bachar al-Assad a de nouveau admis avoir commis des «erreurs» et s'est engagé par ailleurs à faciliter le travail des experts en armes chimiques, dans une interview au journal allemand Der Spiegel.
Ces experts ont pour mission de détruire un arsenal estimé à mille tonnes, dont des centaines de gaz moutarde ou encore de gaz sarin, réparties dans des dizaines de sites, le tout dans un pays en guerre, une première pour une mission de désarmement chimique.
Selon une source au sein de l'équipe OIAC-ONU, les experts, arrivés en Syrie mardi, «se sont rendus sur un site pour entamer la vérification et la destruction» des armes chimiques, dans le cadre de la «phase 2 de la mission». «Le processus de destruction et