Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon devrait adresser lundi un rapport au Conseil de sécurité détaillant la logistique de ce qui est considéré comme la plus importante et la plus dangereuse opération du genre compte tenu du conflit en cours en Syrie. Au début dimanche du démantèlement des armes prohibée,s les experts ont supervisé la destruction par des personnels syriens des premières têtes de missiles, de bombes et d’équipements visant à fabriquer des armes chimiques.
La mission conjointe de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l’ONU intervient en application d’une résolution des Nations unies votée après une attaque chimique particulièrement meurtrière le 21 août près de Damas, après laquelle Washington avait menacé le régime d’une frappe militaire. Ces experts ont pour mission de détruire un arsenal estimé à mille tonnes, dont des centaines de gaz moutarde ou encore de gaz sarin, réparties dans des dizaines de sites, le tout dans un pays en guerre, une première pour une mission de désarmement chimique.
«Un temps record»
Arrivés le 1er octobre en Syrie, ils s'emploient aussi à «surveiller, vérifier et rapporter» la concordance des informations fournies par le gouvernement syrien avec la situation réelle, selon l'ONU. Dans un communiqué publié sur le site de l'organisation à La Haye, l'OIAC s'est félicitée de la «coopération» des autorités syriennes dans le démantèlement de l'arsenal chimique. Les experts ont eu des discussions «const