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Libération

Espionnage canadien au Brésil : pas de commentaire du Canada

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Les Etats-Unis ont également surveillé les communications du ministère brésilien des Mines et de l'Energie.
Dilma Rousseff le 24 septembre 2013 à l'ONU, à New York. (Photo Stan Honda. AFP)
par AFP
publié le 7 octobre 2013 à 17h16
(mis à jour le 7 octobre 2013 à 18h33)

Le Canada ne veut pas commenter les allégations selon lesquelles, tout comme les Etats-Unis, il a espionné les communications du ministère brésilien des Mines et de l'Energie, selon des documents des services de renseignement canadiens révélés dimanche par la télévision Globo. «Nous ne commentons pas les activités de collecte de renseignements à l'étranger», a déclaré à l'AFP Julie Dimambro, porte-parole du ministère canadien de la Défense, dont relève le CSTC.

Les documents, qui émanent du Centre de la sécurité des télécommunications du Canada (CSTC), ont été rendus publics par l’ancien analyste américain Edward Snowden. Ils montrent un schéma détaillé des communications du ministère, comprenant les appels téléphoniques, les courriers électroniques et les navigations sur l’Internet.

La réaction des Etats-Unis quand ont surgi les premières dénonciations il y a quelques mois a été de nier que le pays faisait de l'espionnage industriel et que c'était à des seules fins de lutte contre le terrorisme. «La dénonciation selon laquelle le ministère des Mines et de l'Energie a été la cible d'espionnage confirme les motifs économiques et stratégiques derrière ces faits», a affirmé la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, sur son compte Twitter lundi matin. «Il est urgent que les Etats-Unis et ses alliés mettent fin à ces actions d'espi