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Les proches d'une Pussy Riot emprisonnée inquiets pour sa santé

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L'entourage de l'artiste contestataire Nadejda Tolokonnikovav s'est vu refuser plusieurs demandes de visites et réclament d'être informés de son état.
Nadejda Tolokonnikova, une des "Pussy Riot" dans le box des accusés au tribunal de Zoubova Poliana, en Mordovie, le 26 avril 2013 (Photo Maksim Blinov. AFP)
par AFP
publié le 7 octobre 2013 à 14h32

Les proches de Nadejda Tolokonnikova, l'une des deux jeunes femmes emprisonnées du groupe contestataire russe Pussy Riot, hospitalisée après neuf jours de grève de la faim, ont réclamé lundi des informations sur son état de santé réel.

«Cela fait onze jours que les autorités pénitentiaires nous interdisent de rendre visite à Tolokonnikova, officiellement à cause de son état de santé insatisfaisant», a indiqué à l'AFP Me Dmitri Dinze, un des avocats de la jeune femme. «Nous avons réclamé un document sur son état de santé, mais nous avons essuyé un nouveau refus», a dit par téléphone l'avocat qui se trouvait lundi en Mordovie, à 600 km à l'est de Moscou, où la jeune femme purge sa peine de deux ans de prison.

La défense et les proches déclarent n'avoir pas eu de contact avec Nadejda Tolokonnikova depuis le 27 septembre. «Nous ne savons pas dans quel état elle est, quel est le diagnostic de son état et quels soins elle reçoit», a indiqué Pavel Tchikov, chef de l'ONG russe Agora qui apporte une assistance juridique aux membres de Pussy Riot.

L'époux de Nadejda Tolokonnikova, Piotr Verzilov, est également interdit de visite. «Les autorités pénitentiaires ont isolé Nadia (diminutif de Nadejda, ndrl) pour se venger» après que la jeune femme a dénoncé dans une lettre des conditions de détention ra