Le journaliste Glenn Greenwald qui a dénoncé l'espionnage cybernétique américain au Brésil, a déclaré mercredi qu'il travaillait maintenant sur des documents traitant de la France et de l'Espagne, parmi tous ceux que lui a remis l'ex-informaticien américain Edward Snowden. «Nous faisons du journalisme à haut risque (...) Je vais continuer à faire ce type de journalisme jusqu'à la publication du dernier document», a déclaré devant une commission du Parlement à Brasilia le journaliste américain du Guardian, qui vit à Rio de Janeiro.
«Tout ce que j'ai eu sur l'espionnage au Brésil et maintenant sur la France, je travaille avec des journaux de France et d'Espagne, je le publie», a dit Glenn Greenwald sans donner plus de détails devant cette commission brésilienne qui enquête sur les accusations d'espionnage de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) au Brésil. Alors qu'on lui demandait s'il avait encore des documents en main et pourquoi les informations sortaient au compte-gouttes, étant donné qu'Edward Snowden lui avait remis les documents depuis des mois, Glenn Greenwald a répondu : «Cela prend du temps de comprendre tous les documents. Dès que je trouve un document que je juge intéressant à publier, je commence immédiatement à travailler dessus pour informer le public le plus vite possible». Il a souligné qu'il maintenait un contact permanent et presque quotidien avec Edward Snowden, actuellement réfugié en Russie et fugitif de la ju