Menu
Libération

Le contrôle des armes chimiques récompensé par le prix Nobel de la paix 2013

Article réservé aux abonnés
Le comité a choisi de récompenser l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, qui siège à La Haye.
par AFP
publié le 11 octobre 2013 à 10h11
(mis à jour le 11 octobre 2013 à 12h42)

Le prix Nobel de la paix a été attribué vendredi à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) qui joue un rôle central dans le démantèlement de ces armes de destruction massive dans le conflit syrien, a annoncé le comité Nobel norvégien; L'organisation fondée en 1997 et basée à La Haye est primée «pour son travail considérable en vue d'éliminer les armes chimiques», a déclaré le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland.

L'organisation méconnue travaille depuis des années à l’anéantissement de ce type d’armes à travers le monde, un travail dangereux qui s’effectue habituellement loin des projecteurs.

Chargée de superviser la destruction de l’arsenal syrien suite à une résolution historique des Nations unies, votée afin de prévenir toute intervention militaire dans le pays ravagé par un conflit sanglant depuis deux ans et demi, l’OIAC se retrouve depuis quelques mois au coeur de l’actualité et des enjeux diplomatiques mondiaux.

Cela n'a pas toujours été le cas : entrée en fonction en 1997, l'OIAC a longtemps travaillé dans l'ombre, détruisant 57 000 tonnes d'armements chimiques, en Irak, Libye, Russie, aux Etats-Unis... Le travail de l'OIAC «a été le sujet d'années et d'années de patiente diplomatie», avait récemment assuré à l'AFP son porte-parole, Michael Luhan. «Notre persistance, sans fanfare : c'est un travail de destruction lent qui, espérons nous, sera plus apprécié avec le temps», avait-il ajouté.

Le directeur général de l