Condamné à un an de prison pour fraude fiscale, l’ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a finalement demandé vendredi à effectuer cette peine sous forme de travaux d’intérêt général qui ne débuteront toutefois pas avant des mois.
Condamné de façon définitive le 1er août pour fraude fiscale dans le procès Mediaset à quatre ans de prison – ramenés à trois ans en raison d'une amnistie –, le Cavaliere ne pouvait pas être placé en détention en raison de son âge, 77 ans. Il avait le choix entre demander l'assignation à résidence ou les travaux d'intérêt général (TIG).
Le processus prendra néanmoins du temps et cette peine pourrait n'être appliquée que dans les prochains mois, peut-être pas avant le printemps 2014. Il revient maintenant au tribunal de surveillance de Milan d'accepter la demande ou pas. Puis en cas de réponse positive, le tribunal de Rome, où le magnat des médias a fait transférer sa résidence officielle, devra «déterminer concrètement le lieu où pourraient s'effectuer ces travaux», avait expliqué à l'AFP une source proche de la défense.
Entretiens «humiliants»
Silvio Berlusconi a longtemps rejeté cette option pour plusieurs raison