L'ONU a salué lundi l'adhésion formelle de la Syrie à la Convention interdisant les armes chimiques, soulignant cependant «qu'il reste beaucoup de travail» pour éliminer l'arsenal chimique syrien dans les délais fixés. «C'est évidemment bienvenu mais cela aurait dû intervenir depuis longtemps», a déclaré à la presse le porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky.

«Il reste beaucoup de travail difficile à faire», a-t-il ajouté, soulignant la «bonne coopération» de Damas dans l'élimination de son arsenal, qui doit être complétée d'ici le 30 juin 2014 selon une résolution de l'ONU. «Les délais sont courts et une course contre la montre s'est engagée pour les tenir», a-t-il souligné.

La Syrie a officiellement intégré lundi la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, un mois après l’acceptation de sa demande d’adhésion. Mais le régime syrien s’était engagé à commencer à éliminer son arsenal avant même l’entrée en vigueur de la Convention sur son territoire.

Une équipe d’une soixantaine d’experts de l’ONU et de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a commencé début octobre le recensement et le démantèlement sur place des armes. A terme c’est une mission conjointe d’une centaine de personnes qui se chargera de cette tâche.

La Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC), signée le 13 janvier 1993 à Paris et entrée en vigueur le 29 avril 1997, interdit la fabrication, le stockage et l’utilisation d’arme