Les négociateurs sur le programme nucléaire iranien disposent depuis mardi à Genève d'une «proposition» confidentielle de l'Iran, dont ils doivent maintenant dire si elle suffira pour concrétiser l'ouverture affichée par la nouveau président à Téhéran. Les parties ont convenu de ne pas donner d'informations sur cette proposition, a indiqué le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, selon qui «les premières réactions ont été bonnes».
La proposition «très complète (...) peut permettre une percée dans les négociations», a-t-il affirmé devant des journalistes iraniens mardi alors que le dossier est dans l'impasse depuis six mois. «Nous sommes sérieux, nous ne sommes pas là symboliquement ou pour perdre notre temps», a-t-il ajouté. Il a espéré un nouveau tour de discussions dans un mois et une première «avancée initiale» d'ici à la fin de cette session mercredi. Européens et Iraniens s'accordent à dire que «l'atmosphère est différente, plus positive» que lors d'autres rencontres.
Les attentes sont d’autant plus grandes que le nouveau président iranien Hassan Rohani a multiplié les gestes d’ouverture à l’intention des Occidentaux et en premier lieu des Etats-Unis, au sein du groupe des 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine, Allemagne) qui participent aux discussions à Genève au niveau des directeurs politiques ou vice-ministres des Affaires étrangères. La proposition iranienne a été p