Les rebelles ont lancé un assaut mercredi contre la prison d’Alep tenue par l’armée dans le nord de la Syrie, les violences ne connaissant aucun répit pendant la mission des experts internationaux qui ont vérifié onze sites chimiques dans le pays.
En fin de soirée, de violents combats opposaient les troupes du régime contrôlant la prison, à des groupes rebelles et jihadistes dans les locaux de la direction du centre pénitentiaire, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). La prison, l’une des plus grandes du pays où sont détenues des milliers de personnes, était assiégée depuis avril dernier par les rebelles qui cherchaient à en prendre le contrôle.
Près de Damas, l'armée, appuyée par le Hezbollah libanais et des volontaires irakiens, a en revanche effectué une avancée en reconquérant une troisième localité au sud de la capitale, Boueida, selon l'OSDH et les médias officiels. Et dans le sud du pays, au moins 21 personnes, dont quatre enfants, ont été tuées dans l'explosion d'un véhicule dans la province de Deraa. Des militants ont accusé le régime d'avoir posé des explosifs sur la route, tandis que l'agence officielle Sana a indiqué que «21 terroristes ont été tués alors qu'ils piégeaient un véhicule».
En dépit des combats, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), chargée de superviser le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, a annoncé avoir «terminé les opérations de vérification sur un total de onze sites parmi ceux qui