Le ministère allemand des Affaires étrangères a affirmé mercredi que c’était à la famille du criminel de guerre nazi Erich Priebke, mort vendredi à Rome et dont les obsèques tournent au casse-tête, de décider du sort de sa dépouille.
«C'est en principe à la famille de décider de ce qu'elle veut faire de la dépouille d'un Allemand mort à l'étranger et je crois que c'est aussi le point de vue de nos partenaires et amis en Italie», a indiqué un porte-parole du ministère, Martin Schäfer, au cours d'une conférence de presse régulière. «Et, d'après ce que je sais par la presse, M. Priebke a toujours une famille, dont un fils qui s'est manifesté d'Argentine», a-t-il ajouté.
La dépouille du criminel nazi, mort à l’âge de 100 ans, se trouvait mercredi matin à l’aéroport militaire de la capitale italienne, à Pratica di Mare. Ses funérailles religieuses, qui devaient être célébrées la veille par des intégristes catholiques près de Rome, avaient été annulées en raison de la présence de néonazis.
L'Allemagne fournit certes «une aide consulaire aux Allemands à l'étranger», a encore précisé le porte-parole. «Mais il n'est pas prévu que le gouvernement allemand (...) ait une responsabilité pour décider de ce qu'on fait de la dépouille d'un Allemand mort à l'étranger», a-t-il encore insisté. Berlin n'a pas reçu de «demande officielle de la partie italienne» mais quelques «contacts informels» ont eu lieu, une procédure «habituell