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Libération

La police grecque tente d’élucider le mystère de la fillette blonde

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Le trafic de bébés est facilité en Grèce par des lacunes dans la législation sur le régime d’adoption.
Des enfants jouent au camp rom de Farsala où a été trouvée la mystérieuse fillette blonde, le 19 octobre 2013 en Grèce. (Photo Sakis Mitrolidis. AFP)
par AFP
publié le 22 octobre 2013 à 18h58

Les autorités grecques enquêtent sur des disparitions d'enfants originaires de plusieurs pays étrangers qui pourraient ressembler à la mystérieuse fillette blonde dont la découverte dans un camp rom a provoqué des milliers d'appels de parents ou proches d'enfants disparus. «Il y a une dizaine de cas de disparitions d'enfants originaires de pays tels que les Etats-Unis, la Suède, la Pologne et la France, qui sont l'objet de recherches plus approfondies», du fait d'une ressemblance avec la fillette, a déclaré mardi à l'AFP Panagiotis Pardalis, porte-parole de l'association «Le sourire de l'enfant», qui est chargée de prendre soin de la petite fille.

La fillette blonde aux yeux verts, qui répond au prénom de Maria, a été trouvée mercredi dernier lors d’un contrôle de police dans le camp rom de Farsala, près de Larissa, dans le centre de la Grèce. La police a dans un premier temps indiqué qu’elle était âgée de quatre ans, mais la presse affirme que des examens dentaires ont permis d’établir qu’elle en a plutôt cinq, ou six. Le couple de Roms qui en avait la garde - un homme de 39 ans et sa femme, 40 ans - a été inculpé lundi d'«enlèvement» et placé en détention dans l’attente d’un procès. Ils ont affirmé au juge que l’enfant leur avait été donnée peu après sa naissance par sa mère, une Rom bulgare, parce qu’elle ne pouvait pas s’en occuper.

La Cour suprême grecque a de son côté ordonné une enquête sur les certificats de naissance établis ces six dernières années à travers