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Les «amis de la Syrie» rassurent l’opposition

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En attendant la conférence de paix dite de Genève II, les onze pays ont réaffirmé vouloir écarter Bachar al-Assad et ses proches de la transition politique.
publié le 22 octobre 2013 à 21h36

Le ton est d'autant plus ferme qu'il s'agit de rassurer l'opposition modérée syrienne et de la convaincre d'assister à une conférence de paix théoriquement prévue pour la fin novembre. «Personne de raisonnable ne peut imaginer une solution de paix en Syrie avec Bachar al-Assad», a martelé Laurent Fabius à l'issue de la réunion, hier à Londres, du «groupe des amis de la Syrie», onze pays occidentaux et arabo-musulmans, (France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Etats-Unis, Arabie Saoudite, Qatar, Turquie, Jordanie, Emirats arabes unis et Egypte). Le communiqué final commun, dont Paris a été l'initiateur, est tout aussi clair, rappelant qu'une transition politique n'est envisageable que «sans la participation de Bachar al-Assad» et qu'«Al-Assad et ses proches collaborateurs ayant du sang sur les mains, ils n'auront aucun rôle à jouer en Syrie». Le texte demande même que «des comptes soient rendus pour des actes commis durant le conflit». Rien d'étonnant donc si Laurent Fabius, comme son homologue britannique William Hague, estime que la réunion a été plutôt «positive» et «fructueuse».

Boycott. L'enjeu était de taille alors même que les ombres continuent de planer autour de la conférence de paix dite de Genève II, dont la date n'est toujours pas officiellement fixée. Elle est menacée de boyco