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Étude

Les Oreo, un goût de cocaïne et d'huile de palme

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Alors qu'une étude tente de démontrer que les biscuits fétiches des Américains sont addictifs comme une drogue dure, Greenpeace les accuse d'être néfastes pour la forêt indonésienne.
Dans une usine Kraft Foods à Suzhou, en Chine. (Photo Aly Song. Reuters)
par Thomas Loubière
publié le 22 octobre 2013 à 18h17
(mis à jour le 22 octobre 2013 à 18h53)

Ils sont fameux ces petits gâteaux américains en forme de sandwich, présents sur les marchés depuis 1912 et conçus par Nabisco, filiale du géant américain de l'agroalimentaire Kraft Foods. Un véritable symbole culturel, les Oreo. Sauf que ces jours-ci, ils s'en prennent plein la figure.

Les Oreo, une drogue dure ?

Des étudiants en neurosciences du Connecticut College, peut-être en quête de visibilité, ont mené une expérience sur des rats qui entend démontrer que les Oreo provoquent sur le cerveau des effets proches de ceux produits par les drogues dures. Publiés mardi sur le site de leur université, les apprentis chercheurs, chapeautés par le professeur associé Joseph Schroeder, expliquent qu'un groupe de rats affamés a été placé devant deux piles d'aliments : d'un côté des galettes de riz, de l'autre des Oreo. Les rongeurs se sont précipités sur les petits sandwichs sucrés. Jusque-là, normal. Les chercheurs ont ensuite comparé les cobayes à un groupe de rats ayant reçu une injection de cocaïne ou de morphine. Ils ont alors constaté que les réactions provoquées dans le cerveau des rongeurs étaient similaires quand ils consommaient des Oreo et quand ils recevaient des injections de drogue. En utilisant un marqueur de l'activité neuronale dans la «zone de plaisir» du cerveau, ils ont constaté que les Oreo provoquaient une activité ne