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Municipales sans enthousiasme en Israël

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Les allégations de corruption portant sur de nombreuses municipalités devraient peser sur la participation.
Des Juifs ultra-orthodoxes en campagne pour le parti Bnei Torah à la veille des élections municipales en Israël, le 21 octobre 2013 à Jérusalem (Photo Menahem Kahana. AFP)
par AFP
publié le 22 octobre 2013 à 8h28

Les Israéliens élisent mardi leurs maires et leurs conseils municipaux, un scrutin qui devrait être boudé par la population, sans illusion sur des autorités locales jugées largement corrompues.

Les bureaux de vote seront ouverts de 7 heures locales (6 heures en France) jusqu’à 22 heures locales dans les 191 municipalités du pays. Un second tour aura lieu le 5 novembre dans celles où aucun candidat à la mairie n’aura franchi le seuil de 40% des voix. Le taux de participation aux élections municipales est traditionnellement faible en Israël. La dernière fois, en 2008, la participation s’était établie à 51,85%.

Cette désaffection pourrait être encore renforcée par les multiples scandales de corruption au niveau municipal. Alors que les révélations sulfureuses continuent dans le procès de l’ancien maire de Jérusalem Ehud Olmert, accusé de corruption dans un scandale politico-financier lié au méga-projet immobilier Holyland, plusieurs édiles mouillés dans des affaires de trafic d’influence ont été arrêtés cette année.

Selon un sondage publié la semaine dernière dans le quotidien Haaretz, près des deux tiers (63%) des Israéliens pensent que leur municipalité est corrompue et seulement 57% des personnes interrogées ont exprimé l'intention de voter.

Les élections municipales ne reflètent pas les tendances politiques au niveau national, le vote se faisant essentiellement sur des personnalités. Les maires sortants sont généralement réélus, comme cela avait été le cas pour deux ti