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L'Otan et la Russie s'opposent toujours sur le bouclier antimissile

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Pour la Russie, ce bouclier antimissile de l'Otan est une menace directe.
Le ministre de la Défense russe Sergey Shoigu (à gauche) et le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen (à droite). (Photo Virginia Mayo. AFP)
par AFP
publié le 23 octobre 2013 à 16h50

Les pays de l'Otan et la Russie n'ont pas réussi à résoudre leurs profondes divergences sur le dossier sensible de la défense antimissile, au cours de leur réunion mercredi au siège de l'Otan. Les deux parties doivent donc «continuer à discuter franchement et directement afin de surmonter les divergences», a expliqué le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen. «Nous avons échoué à trouver une solution ensemble sur ce dossier, et les préoccupations russes demeurent, mais nous continuons à discuter», a déclaré quant à lui le ministre russe de la Défense, Sergueï Shoigu, à l'issue du premier conseil Otan-Russie au niveau ministériel depuis 2011.

Le bouclier antimissile, basé sur la technologie américaine, est depuis plusieurs années le principal sujet de discorde entre l’Otan et la Russie. L’Otan le présente comme étant destiné à protéger les pays européens membres de l’Alliance d’une éventuelle menace balistique iranienne, mais la Russie le perçoit comme une menace pour sa sécurité. Présent à Bruxelles, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a souligné que l’installation du bouclier se poursuivait, avec la mise en place la semaine prochaine d’une partie du système et de radars en Roumanie.

Malgré ce dossier, l'Otan et la Russie «collaborent actuellement plus étroitement que jamais», a assuré Anders Fogh Rasmussen. «Le contre-terrorisme est au cœur de cette coopération», a-t-il ajouté, en citant des exercices communs men