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Libération

Le Premier ministre tunisien s’engage sur le «principe» d’une démission

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Le pays traverse une profonde crise politique.
Ali Larayedh (à gauche) avec le président tunisien Moncef Marzouki, à Tunis le 8 mars. (Photo Zoubeir Souissi. Reuters)
par AFP
publié le 23 octobre 2013 à 21h16
(mis à jour le 23 octobre 2013 à 21h33)

Le Premier ministre tunisien Ali Larayedh s'est engagé mercredi sur le «principe» d'une démission du gouvernement dans le cadre de la feuille de route des négociations avec l'opposition pour sortir le pays d'une profonde crise politique. «Nous réitérons aujourd'hui notre engagement sur le principe de renoncer au gouvernement dans le cadre de la complémentarité des différentes phases de la feuille de route», a-t-il déclaré. «Nous ne nous soumettrons à personne», a-t-il ajouté en mettant seulement en avant «l'intérêt de la patrie».

Jusqu'à présent, Ali Larayedh avait assuré qu'il ne partirait qu'une fois la nouvelle constitution adoptée. L'opposition attendait un engagement «franc» et précis du Premier ministre à démissionner dans le délai de trois semaines prévu par la feuille de route, pour commencer un «dialogue national» destiné à résoudre une crise politique qui paralyse le pays depuis des mois. Elle n'avait pas réagi dans l'immédiat aux propos d'Ali Larayedh dont la déclaration est intervenue avec cinq heures de retard, bloquant le lancement du «dialogue national» censé commencer dans l'après-midi.

Les différents points de la feuille de route prévoit qu’un nouveau Premier ministre indépendant soit désigné une semaine après le démarrage du dialogue et qu’un cabinet de technocrates formé dans les deux semaines qui suivent. Ce n’est qu’à l’issue de ce processus que le gouvernemen