Le ministère syrien des Affaires étrangères a répété mercredi dans un communiqué qu'aucun étranger ne serait impliqué dans les décisions concernant l'avenir et la direction du pays dévasté par la guerre. «Seuls les Syriens peuvent choisir leur dirigeant et décider du présent et de l'avenir de la Syrie. Les Syriens ne laisseront aucune partie étrangère s'imposer (...) dans le choix d'un gouvernement, ou déterminer ses pouvoirs et ses tâches», a affirmé le ministère.
Il semblait réagir au communiqué de onze pays arabes et occidentaux, dont les Etats-Unis, qui ont solennellement réaffirmé mardi à Londres que le président Bachar al-Assad ne devrait jouer «aucun rôle» dans un futur gouvernement syrien. Ces onze pays, qui soutiennent la Coalition de l'opposition, cherchaient ainsi à convaincre cette dernière de participer à une conférence de paix que la communauté internationale essaye de réunir fin novembre à Genève pour tenter de trouver une solution au conflit en Syrie. «La Syrie a déjà affirmé qu'elle était prête à participer à la conférence de Genève et à oeuvrer pour qu'elle réussisse mais sans conditions préalables ou intervention étrangère», a ajouté le ministère syrien.
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