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Libération

Ecoutes et frontières dominent le sommet européen

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Les chefs d'Etats et de gouvernements des Vingt-Huit se réunissent à Bruxelles, échaudés par l'espionnage américain et le drame de Lampedusa.
François Hollande et Angela Merkel au sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, en septembre. (Photo Eric Feferberg. AFP)
par AFP
publié le 24 octobre 2013 à 11h02

L’espionnage intensif des télécommunications en Europe par les services secrets américains pèse sur le sommet des dirigeants du vieux continent, qui s’ouvre jeudi à Bruxelles.

Après les révélations du Monde sur la collecte de données par la National Security Agency (NSA), le gouvernement allemand a annoncé mercredi soir que le téléphone portable de la chancelière «pourrait être surveillé par les services américains». La presse allemande estimait jeudi que cette révélation était un camouflet pour la chancelière, qui s'était montrée compréhensive depuis que les révélations sur la NSA ont commencé.

Angela Merkel a aussitôt demandé des explications au président Barack Obama, qui lui a assuré que les Etats-Unis ne surveillaient pas et ne surveilleraient pas ses communications. La dirigeante allemande a souligné que si cet espionnage était confirmé, elle le jugerait «totalement inacceptable» et porterait un «coup sérieux à la confiance» entre les deux pays amis.

Auparavant, les services de renseignement américains avaient déjà réagi à la colère exprimée par la France