L’espionnage intensif des télécommunications en Europe par les services secrets américains pèse sur le sommet des dirigeants du vieux continent, qui s’ouvre jeudi à Bruxelles.
Après les révélations du Monde sur la collecte de données par la National Security Agency (NSA), le gouvernement allemand a annoncé mercredi soir que le téléphone portable de la chancelière «pourrait être surveillé par les services américains». La presse allemande estimait jeudi que cette révélation était un camouflet pour la chancelière, qui s'était montrée compréhensive depuis que les révélations sur la NSA ont commencé.
Angela Merkel a aussitôt demandé des explications au président Barack Obama, qui lui a assuré que les Etats-Unis ne surveillaient pas et ne surveilleraient pas ses communications. La dirigeante allemande a souligné que si cet espionnage était confirmé, elle le jugerait «totalement inacceptable» et porterait un «coup sérieux à la confiance» entre les deux pays amis.
Auparavant, les services de renseignement américains avaient déjà réagi à la colère exprimée par la France