Angela Merkel mise sur écoute par les services secrets américains… L'information aurait été découverte par hasard dans les documents d'Edward Snowden par des journalistes du magazine Der Spiegel. Dévoilée par le porte-parole de la chancelière, mercredi après-midi, elle a fait l'effet d'une bombe. Outrée, la «nouvelle dame de fer» européenne, jusqu'alors bien molle pour condamner l'ami américain, s'est empressée de contacter le président Barack Obama pour lui signifier à quel point elle trouvait ces pratiques inacceptables. Officiellement, une porte-parole de la Maison Blanche a fait savoir que la dirigeante allemande «n'était et ne serait pas écoutée». On notera bien sûr que la déclaration ne parle pas du passé.
Après le cas français, cette nouvelle révélation n’est pas seulement un revers supplémentaire pour les Etats-Unis. C’est également un désaveu total de la ligne politique adoptée depuis l’été par le gouvernement allemand. D’où la fureur de la chancelière. Merkel et ses ministres n’ont en effet eu de cesse de relativiser les révélations faisant état, entre autres, d’un volume mensuel moyen d’écoutes de la NSA, pour la seule Allemagne, équivalent à 500 millions de conversations téléphoniques, mails, SMS, fax ou de tchats sur messageries instantanées.
«Super droit». A la mi-juillet, après une visite éclair aux Etats-Unis, le ministre allemand de l'Intérieur, Hans-Peter Friedrich, a ainsi dévoilé l'incroyable ligne de