Menu
Libération

Otages du Sahel : la France dément l'envoi d'émissaires

Article réservé aux abonnés
Un ancien colonel de l'armée française et un ancien ministre nigérien se trouvent dans le Sahel, où six Français sont détenus par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.
Images extraites d'une vidéo publiée en septembre 2012 montrant Daniel Larribe (en haut à g.), Marc Féret (en bas à g.), Pierre Legrand (en haut à d.) et Thierry Dole, otages d’Aqmi au Sahel. (Photo Sahara Medias. AFP)
par AFP
publié le 24 octobre 2013 à 18h56
(mis à jour le 24 octobre 2013 à 20h02)

La France a formellement démenti jeudi l'envoi d'émissaires dans le Sahel pour «accélérer les négociations» en vue d'obtenir la libération d'otages français dans la région, comme l'ont indiqué plus tôt des sources sécuritaires régionales dans le nord du Mali. «La France dément formellement les informations» données à l'AFP au Mali faisant état de la présence jeudi au Sahel d'émissaires pour «accélérer les négociations» en vue d'obtenir la libération d'otages français dans cette région, selon une source gouvernementale.

Dans l'après-midi, des sources sécuritaires régionales à Gao avaient fait état de la présence d'émissaires dans le Sahel pour «accélérer les négociations en vue de la libération des otages français». Selon une source sécuritaire nigérienne, parmi les émissaires figuraient Jean-Marc Gadoullet, un ancien colonel de l'armée française qui est déjà intervenu comme intermédiaire pour tenter d'obtenir la libération des otages français, ainsi que Mohamed Akotey, ancien ministre nigérien et actuel président du Conseil d'administration (CA) d'Imouraren SA, une filiale locale du groupe français Areva. «Rien n'est encore fait, mais je peux vous dire que le colonel Gadoullet et le président du CA (d'Imouraren SA) sont sur le terrain pour accélérer les négociations en vue de la libération des otages français», a déclaré cette source.

Une source sécuritaire malienne a confirmé l'information, affirmant : «nous sommes au courant,