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Analyse

Cristina Kirchner, grande absente des élections argentines

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Opérée en urgence, la Présidente a dû s'éclipser de la scène politique, laissant son camp en plein doute à l'approche des législatives de dimanche.
publié le 25 octobre 2013 à 10h35
(mis à jour le 25 octobre 2013 à 14h59)

Elle serait tombée au mois d’août dernier en faisant du roller dans la résidence présidentielle d’Olivos, à une vingtaine de kilomètres du centre de Buenos Aires. Deux mois plus tard, elle a subi une opération destinée à drainer l’hématome cervical soi-disant provoqué par la chute et doit, selon les médecins, observer un repos total durant 30 jours. La présidente argentine Cristina Fernàndez de Kirchner, 60 ans, est la grande absente de la fin de campagne pour les élections législatives de dimanche où la moitié des députés (127 sur 257) et un tiers des sénateurs (24 sur 72) remettent leur mandat en jeu.

Aucune information avérée sur la «vraie» maladie de la Présidente n’étant divulguée, les rumeurs les plus fantasques vont bon train en Argentine où les pires scénarios sont évoqués quant à sa santé. D’autant qu’il y a un peu moins de deux ans, l’alerte à un cancer de la thyroïde avait déja provoqué une tempête sur les rives du rio de la Plata. Elle avait été opérée d’urgence avant que le corps médical n’avoue officiellement une erreur de diagnostic et la malencontreuse ablation d’une glande finalement déclarée saine.

La disparition temporaire de la scène politique de la Présidente, triomphalement réélue avec 54% des voix à la casa rosada, l’Elysée local, en octobre 2011 pour un second et dernier mandat consécutif prévu par la Constitution, n’arrange pas ses partisans qui prévoient déja une déroute électorale pour le clan «kirchnériste» ce week-end. D’autant qu’Amado Boudou, le