L’été prochain verra l’avènement d’un nouveau leadership européen. C’est le moment le plus important de l’histoire de l’Europe depuis le traité de Rome, l’actuel pouvoir étant considéré par beaucoup comme un problème plus que comme une solution.
Des leaders, tels qu’Angela Merkel, ont misé sur une rigoureuse austérité économique pour l’Europe. La France attend que le président Hollande trouve les moyens de restaurer la vitalité économique de son pays ou accepte de donner son accord à un large partage de souveraineté nationale. David Cameron, quant à lui, a mis la Grande-Bretagne de côté en attendant le référendum de 2017 dont beaucoup s’accordent à penser qu’il sortira l’Angleterre de l’Europe.
Depuis le traité de Rome, jamais la Commission européenne n’a été aussi faible que sous les deux mandats de José Manuel Barroso. La présidence du Conseil - innovation du traité de Lisbonne - n’aura pas changé grand-chose à cet état de fait et le Parlement européen ne convainc que deux citoyens sur cinq à se rendre aux urnes.
L’été prochain donc, tous les postes de direction en Europe seront soumis à élections et nominations. 766 députés devront être élus au Parlement européen. Les présidents de la Commission, du Conseil, de l’Eurogroupe et du ministère des Affaires étrangères de l’UE devront être nommés.
François Hollande a déclaré récemmentqu'«en mai prochain, le Parlement européen pourrait être en grande partie composé d'antieuropéens. Cela constituerait une régression ainsi qu'une