Marc Féret avait servi dans la marine, puis navigué sur des bateaux de commerce, avant de rejoindre une filiale de Vinci au Niger. En 2010, il y travaillait depuis trois ans. «Il était sur le point de finir sa mission et devait rentrer chez lui, à Madagascar, car sa femme allait accoucher de leur deuxième enfant, avait raconté son beau-frère à la Croix en septembre. Ses conditions de vie étaient difficiles. Il était heureux que ça se termine.» A la place, il est resté otage plus de trois ans.
Hier soir, Marc Féret, originaire de Velaux (Bouches-du-Rhône), est apparu, comme ses trois compagnons, «en forme», a assuré à Europe 1 le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à Niamey où il les a accueillis. «Il n'y a pas eu d'assaut. Il y a eu une initiative prise par les réseaux du président [nigérien Mahamadou] Issoufou, qui a permis une libération sans heurts», a précisé à TF1 le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a également fait le voyage à Niamey. Sur leur détention, les quatre «n'étaient pas dans les mêmes conditions parce que certains pouvaient écouter la radio, d'autres non», a précisé le ministre des Affaires étrangères.
Comment ont-ils été libérés ? «Depuis l'enlèvement des otages, il y a trois ans, le Niger s'est employé aux conditions de leur libération. Aujourd'hui [hier, ndlr], c'est chose faite. On s'en félicite», a déclaré le chef de l'Etat nigérien sans entrer dans les détails. Aqmi avait