Les Etats-Unis ont catégoriquement rejeté mardi de récentes accusations sur l'interception de communications en Europe par leurs services d'espionnage, affirmant que ces données leur avaient été fournies par des agences de renseignement européennes. Coup de théâtre dans cette affaire qui empoisonne les relations entre Washington et plusieurs de ses alliés européens, ces affirmations ont été formulées sous serment, devant le Congrès, par le patron de l'agence de sécurité nationale (NSA), le général Keith Alexander.
Les révélations des quotidiens français Le Monde, espagnol El Mundo et italien L'Espresso sur l'interception de communications de citoyens européens par la NSA sont «complètement fausses», a assuré le général Alexander. «Pour être parfaitement clair, nous n'avons pas recueilli ces informations sur les citoyens européens», a-t-il affirmé, précisant qu'il s'agissait de «données fournies à la NSA» par des partenaires européens, lors d'une audition devant la commission du Renseignement de la chambre des Représentants.
Le Monde et El Mundo ont rapporté ces derniers jours, sur la base de documents fournis par l'ancien consultant de la N