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Récit

Libération des otages : «Pas d'argent public versé», assure Fabius

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Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret, enlevés par Aqmi il y a trois ans et libérés mardi, ont atterri à Paris. La question de la rançon fait débat.
Les ex-otages d'Arlit Marc Féret, Pierre Legrand, Daniel Larribe et Thierry Dol, avec François Hollande à Villacoublay le 30 octobre 2013, juste après leur libération. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
publié le 30 octobre 2013 à 17h57
(mis à jour le 30 octobre 2013 à 22h49)

Après trois longues années passées dans le désert aux mains de leurs ravisseurs, Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret ont enfin retrouvé leur famille. Enlevés le 16 décembre 2010 par des hommes d'Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), ils ont été libérés mardi au Mali puis emmenés par hélicoptère à Niamey, au Niger, où les attendaient les ministres des Affaires étrangères Laurent Fabius et de la Défense Jean-Yves Le Drian. Les quatre otages, déplacés plusieurs fois au cours de leur détention, n'ont été regroupés que les jours derniers dans la région d'Anéfis, au sud-ouest de Kidal, au Mali, où ils ont été libérés.

Ils ont atterri mercredi midi à l’aéroport de Villacoublay, où ils ont été accueillis par leurs proches et par le président François Hollande. Les quatre hommes, qui ont hésité à la sortie de l’avion à enlever leur chèche, sont apparus à la fois souriants et un peu en retrait. Aucun n’a souhaité parler au micro devant la presse, si bien que l’on en sait encore peu sur leur état d’esprit et leurs conditions de détention. Ils semblent en relativement bonne santé.

Les filles de Daniel Larribe ont dit avoir retrouvé leur père «égal à lui-même, ça fait chaud au cœur». Son épouse, Françoise, qui s'était beaucoup mobilisée de même que les autres familles pour sa libération, a également eu la sensation de «reprendr