La rançon, versée semble-t-il, pour libérer les quatre Français pris en otage en septembre 2010 par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) ne l'a pas été par l'Etat français mais plus probablement par les employeurs des anciens captifs, Areva et Vinci, ont affirmé à l'AFP plusieurs sources proches des négociations.
Ces sources, au Sahel et à Paris, contestent vigoureusement les informations publiées mercredi par le quotidien le Monde selon lesquelles «l'argent a été prélevé sur les fonds secrets alloués aux services de renseignement» français.
Mercredi soir, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait assuré sur TF1 qu'aucun «argent public» n'avait été versé pour parvenir à la libération de Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Féret. Des déclarations cohérentes avec un paiement par les entreprises, ainsi qu'avec la «doctrine» affichée par le gouvernement. Cette «doctrine» a été rappelée mercredi par l'entourage du président François Hollande : «La France ne verse pas de rançon.»
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