Menu
Libération

Otages du Sahel : la rançon aurait été versée par Areva et Vinci

Article réservé aux abonnés
Le gouvernement n'a eu de cesse d'affirmer qu'«aucun argent public» n'a été versé pour obtenir la libération, mercredi, des quatre otages détenus depuis trois ans.
Les quatre otages (de gauche à droite) Marc Feret, Thierry Dol, Pierre Legrand et Daniel Larribe à leur arrivée le 30 octobre 2013 à Villacoublay, accompagnés du président de la République, François Hollande, et du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
par AFP
publié le 31 octobre 2013 à 18h05

La rançon, versée semble-t-il, pour libérer les quatre Français pris en otage en septembre 2010 par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) ne l'a pas été par l'Etat français mais plus probablement par les employeurs des anciens captifs, Areva et Vinci, ont affirmé à l'AFP plusieurs sources proches des négociations.

Ces sources, au Sahel et à Paris, contestent vigoureusement les informations publiées mercredi par le quotidien le Monde selon lesquelles «l'argent a été prélevé sur les fonds secrets alloués aux services de renseignement» français.

Mercredi soir, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait assuré sur TF1 qu'aucun «argent public» n'avait été versé pour parvenir à la libération de Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Féret. Des déclarations cohérentes avec un paiement par les entreprises, ainsi qu'avec la «doctrine» affichée par le gouvernement. Cette «doctrine» a été rappelée mercredi par l'entourage du président François Hollande : «La France ne verse pas de rançon.»