L'impunité a été garantie au chef du groupe islamiste armé Ansar ed-Dine (Défenseurs de l'islam) en échange de la libération des quatre otages français du Sahel, a affirmé mercredi à l'AFP une source touareg proche du dossier. «Ce qui a fondamentalement pesé, c'est le sort politique ou disons le sort tout court d'Iyad ag-Ghaly, qui veut qu'on le laisse tranquille, qu'il n'y ait pas de poursuites judiciaires contre lui et plusieurs autres de ses proches», a affirmé cette source touareg.
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Ancien rebelle touareg des années 1990 au Mali devenu islamiste, Iyad ag-Ghaly, leader d’Ansar ed-Dine, l’un des mouvements armés ayant occupé le nord du Mali en 2012 avec Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), n’a plus été vu au Mali depuis le début, en janvier, de l’intervention française dans ce pays contre les islamistes. L’impunité recherchée concerne essentiellement le Mali, où les troupes d’Ansar ed-Dine ont commis des atrocités alors qu’elles occupaient le nord du pays.
Début février, le parquet de Bamako avait rendu publics une trentaine de mandats d'arrêts notamment pour «sédition» et «terrorisme» contre des chefs de groupes armés, dont des jihadistes d'Ansar ed-Dine et d'Aqmi. Iyad ag-Ghaly fait partie des personnes recherchées. «Je crois que cette assuran