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Libération

Octobre, le mois le plus meurtrier en Irak depuis cinq ans

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Barack Obama reçoit ce vendredi le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, en pleine vague de violences.
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publié le 1er novembre 2013 à 11h15

Barack Obama reçoit vendredi le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, en quête d’aide des Etats-Unis pour lutter contre la flambée de violences la plus meurtrière que connaît l’Irak depuis cinq ans, deux ans après le départ des derniers soldats américains.

La dernière fois qu'il avait reçu Maliki à la Maison Blanche, le 12 décembre 2011, le président américain, élu sur la promesse de mettre fin à l'engagement militaire dans le pays, avait affirmé que «nous sommes parvenus à un Irak qui se gouverne tout seul (...) et qui a un potentiel énorme».

A la même époque, il avait parlé de «réussite extraordinaire» de son pays en Irak et assuré qu'après presque neuf ans d'occupation, «nous laissons derrière nous un Etat souverain, stable, autosuffisant, avec un gouvernement représentatif qui a été élu par son peuple».

Cet optimisme semble déplacé deux ans plus tard, au moment où les attentats ensanglantent quotidiennement l’Irak, théâtre de niveaux de violence inédits depuis 2008.

Plus de 5 400 personnes ont péri depuis le début de l’année dont 964 en octobre, le mois le plus meurtrier en Irak depuis avril 2008 -selon des chiffres officiels publiés vendredi-, en dépit d’opérations militaires d’envergure et de mesures de sécurité renforcées.

En tout 855 civils, 65 policiers et 44 soldats ont été tués, outre 1.600 blessés, selon des chiffres compilés par les ministères irakiens de la Santé, de l’Intérieur et de la Défense.

Le bilan total des morts est le plus éle