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Un «bail de longue durée» pour les forces françaises au Mali

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Photo datant du 26 juillet 2013, à Kidal. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
publié le 4 novembre 2013 à 16h50

Des opérations étaient en cours en journée pour retrouver les assassins des deux journalistes de RFI froidement abattus samedi près de Kidal (nord-est), dont les corps doivent être rapatriés demain à Paris et où une autopsie sera effectuée, indique le ministère des Affaires étrangères.

«A l'heure actuelle, on n'a pas de certitude sur qui a commis cet assassinat. On va tout faire pour retrouver les assassins, les punir, les châtier», a assuré Laurent Fabius. Des enquêteurs français devaient quitter Paris ce soir pour Bamako. Une source à la gendarmerie de Gao, la grande ville du nord, a affirmé qu'une «dizaine de suspects» avaient été interpellés «dans la région de Kidal» depuis les meurtres. Une information démentie par Paris. L'entourage du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a démenti en style télégraphique qu'il y ait eu des interpellations : «Pour nous, France et Serval, aucune arrestation.» En reconnaissant toutefois disposer «d'indications permettant de remonter la trace» des meurtriers des deux reporters de RFI, toujours, selon l'entourage de Le Drian.

Les corps de Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, ont été ramenés de Kidal (1 500 km au nord-est de Bamako), via Gao, par un avion militaire français dimanche soir à l'aéroport à Bamako. Selon Laurent Fabius, Ghislaine Dupont «a été assassinée de deux balles dans la poitrine», et Claude Verlon «a reçu trois balles en pleine tête»