Ce devrait être un accord de principe qui ouvrirait la voie à un compromis sur le nucléaire iranien, d’ici à quelques mois. Le deuxième round de négociations, commencé jeudi à Genève, continuait vendredi en fin de journée. Sous l’égide de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, il réunissait le groupe dit des «5 + 1» (les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne) et Téhéran. Les ministres des Affaires étrangères concernés ont accouru vendredi au bord du Léman, signe que les choses avancent. Même Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, faisait savoir vendredi qu’il avait l’intention de s’y rendre samedi. Les négociations pourraient aboutir au cours du week-end.
Sanctions. Cet accord représenterait un premier pas et un tournant symbolique, même si la route est encore longue avant de trouver une véritable solution. «Nous voulons un accord qui soit une première réponse solide aux inquiétudes liées au nucléaire iranien», a expliqué Laurent Fabius, soulignant «qu'il y a des avancées mais que rien n'est encore acquis». Si les discussions sont entourées du plus grand secret, le cadre d'un tel accord intérimaire est tout de même connu. En substance, les Iraniens accepteraient un gel de leur programme d'enrichissement d'uranium à 20 % - un processus qui permet d'arriver très vite à 90 %, la proportion nécessaire pour une utilisation militaire - en échange d'une suspensi