«Je suis désolé.» Barack Obama a dû présenter des excuses pour les problèmes que rencontre sa réforme de la santé, ce qui est rarement bon pour un président américain. Du fait de l'«Obamacare», qui doit pleinement entrer en vigueur en janvier, des centaines de milliers d'assurés reçoivent des lettres de leurs compagnies d'assurance maladie annonçant que leurs polices ne seront bientôt plus valables : elles ne remplissent pas les standards minimaux imposés par la réforme, telle que la couverture des hospitalisations, le suivi des grossesses ou le paiement des médicaments.

Report. «Je suis désolé qu'ils se retrouvent dans cette situation, du fait de promesses que je leur ai faites», a dû concéder Obama, lors d'une interview à la chaîne de télévision NBC diffusée jeudi soir. Le pire pour lui, qui a fait de cette réforme la pièce maîtresse de sa présidence, est qu'il répétait depuis des années qu'elle ne changerait rien pour les assurés : «Si vous aimez votre assurance, vous pouvez la garder», martelait-il à ses meetings sur l'assurance maladie, comme le rappellent aujourd'hui des compilations vidéo ravageuses postées sur Internet.

Pour aggraver le tout, le site Healthcare.gov, créé pour aider les Américains à trouver une assurance maladie conforme à leurs besoins, ne fonctionne toujours pas correctement : vendredi encore, le simple fait de se rendre sur le site pouvait suffire à faire planter un navigateur web. La M