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Libération
Enquête

Les Kennedy, une ère de famille

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Joe III au Congrès, Caroline ambassadrice au Japon, et une relève déjà assurée avec «Jack»… Cinquante ans après l’assassinat de JFK, les membres du clan restent ancrés dans la politique autant que dans le cœur et les fantasmes de l’Amérique.
publié le 8 novembre 2013 à 19h46

La tignasse, le verbe généreux, la fortune et surtout le sourire, d'une canine à l'autre : aucun doute possible, c'est bien un Kennedy qui a de nouveau pris place au Congrès en janvier, pour représenter à Washington le 4e district du Massachusetts. Joseph Patrick Kennedy, ou Joe III comme on l'appelle plus couramment, vient juste de fêter ses 33 ans, il en paraît facilement dix de moins, mais cultive une ressemblance frappante autant avec son grand-père, l'ancien ministre de la Justice Robert (Bobby) Kennedy, qu'avec son grand-oncle, le président John Fitzgerald Kennedy (JFK). «Vous me flattez, rit-il, interrogé par téléphone depuis sa circonscription du Massachusetts. Mais j'apprécie la comparaison !»

Après beaucoup de drames et de scandales, des assassinats, des accidents, du sexe, de la drogue et encore un suicide l'an dernier - celui de Mary Kennedy, ex-femme d'un des fils de Bobby -, la dynastie Kennedy produit à nouveau des success stories. Les commémorations du 50e anniversaire de l'assassinat de JFK, le 22 novembre, génèrent un torrent de livres, articles ou documentaires sur le «phénomène Kennedy» et vont rappeler combien les Américains restent attachés à leur «famille royale». Mieux : avec Joe III au Congrès et Caroline Kennedy, la fille de JFK, tout juste nommée ambassadrice des Etats-Unis au Japon, la dynastie reprend du service politique.

Une marque formidable

«Les Kennedy continuent d'avoir une influence profonde sur la politique et