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Libération
Décryptage

Nucléaire iranien : les enjeux des négociations en cours

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Le sommet à Genève entre l’Iran et les Occidentaux sur le programme nucléaire de Téhéran pourrait déboucher sur une issue favorable.
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton avec le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarifau à Genève, 7 novembre 2013. (Photo Denis Balibouse. Reuters)
publié le 8 novembre 2013 à 16h20
(mis à jour le 8 novembre 2013 à 23h23)

Le président américain Barack Obama a appelé vendredi au téléphone Benjamin Netanyahu, a annoncé la Maison Blanche, après les critiques du Premier ministre israélien sur les termes d'un possible accord intérimaire avec l'Iran sur son programme nucléaire. L'objet de l'appel était de «discuter de l'Iran et de nos efforts en cours pour parvenir à une résolution pacifique» dans le dossier nucléaire, a précisé la présidence américaine, en expliquant que Barack Obama avait «insisté sur son engagement à empêcher l'Iran d'obtenir une arme nucléaire». De même source, Barack Obama a «mis le Premier ministre au courant de l'avancée des négociations à Genève», où le secrétaire d'Etat John Kerry est arrivé vendredi, laissant espérer un accord prochain malgré des divergences persistantes après des années de blocage.

De leur côté, les chefs de la diplomatie des grandes puissances occidentales se sont joints vendredi de manière inattendue aux discussions de Genève, laissant espérer un accord prochain malgré des divergences persistantes après des années de blocage. D’intenses tractations diplomatiques se poursuivaient tard vendredi soir. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé sa venue samedi, ce qui confirme que les négociations dureront un jour de plus.