«Je cherche des nouvelles d'Aloha Belas, ma collègue à Tacloban. Pas de nouvelles depuis le typhon. HELP»; «J'essaie de localiser mon oncle et ma tante à Tacloban, Palo Edita Retes et Arnulfo Retes. Please RT»… Une semaine après le passage du typhon Haiyan sur les Philippines, des dizaines de milliers de victimes sont toujours totalement enclavées. Sans électricité, les survivants n'ont pas les moyens de communiquer avec leurs proches installés ailleurs dans le pays et à l'étranger. Ces derniers, sans nouvelles, lancent des appels sur Twitter, Facebook et Google person finder depuis l'Amérique du Nord ou l'Europe.
Need help to look for <a href="https://twitter.com/search?q=%23missing&src=hash">#missing</a> person. Last known @ <a href="https://twitter.com/search?q=%23Tacloban&src=hash">#Tacloban</a> <a href="https://twitter.com/search?q=%23Leyte&src=hash">#Leyte</a>. Name Arlene Baris. <a href="https://twitter.com/search?q=%23YolandaPH&src=hash">#YolandaPH</a> <a href="https://twitter.com/search?q=%23Haiyan&src=hash">#Haiyan</a> <a href="https://twitter.com/search?q=%23yolanda&src=hash">#yolanda</a> <a href="http://t.co/gyNyRNpiuz">pic.twitter.com/gyNyRNpiuz</a>
Besoin d'aide pour chercher une personne disparue. Vue la dernière fois à Tacloban. Nom : Arlene Baris.
Des messages de survivants sont pourtant apparus très vite sur la Toile. «Maison détruite mais nous sommes vivants» «Mon frère, papa et maman sont morts». Ces messages ont pu être postés grâce à quelques générateurs en état de marche qui ont permis de recharger les portables mais aussi avec l'aide de plusieurs reporters sur le terrain. Jiggy Manicad, journaliste pour la chaîne d'info philippine GMA News, a ainsi publié dès son retour à Manille dimanche des dizaines de messages griffonnés sur des bouts de papier que lui ont confiés des