Pour accueillir François Hollande à son arrivée à l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, hier en début d'après-midi, ils étaient là tous les deux : le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et le président, Shimon Pérès. Un accueil exceptionnel réservé aux grands amis d'Israël, dont seul le président américain, Barack Obama, a bénéficié récemment. Des drapeaux tricolores déployés un peu partout sur le parcours de François Hollande et la une du quotidien gratuit Israel Hayom, proche de Nétanyahou, qui s'est fendu d'une banderole en français «Bienvenue monsieur le président» ajoutaient à la chaleur de la réception. Hollande, qui réalise ici sa plus longue visite officielle à l'étranger, accompagné de six ministres, dont Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Pierre Moscovici (Economie et Finances), a répondu avec enthousiasme aux mots emphatiques des représentants israéliens. «Je suis un ami d'Israël, et je le resterai toujours», a-t-il déclaré, en hébreu, à son arrivée. Un souffle d'amitié fort bienvenu pour le gouvernement de Nétanyahou, au moment où Israël vit un nouvel épisode de crise dans ses relations avec les Etats-Unis, autour du nucléaire iranien.
Allié. Lors de la dernière rencontre à Genève entre les grandes puissances et les représentants de Téhéran, la décision de la France de freiner la signature d'un accord fortement stimulé par Washington a été largement commentée et appréciée en Israël. Benyamin Nétanyahou,