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Douze des trente militants de Greenpeace libérés sous caution

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Russes et étrangers restent inculpés pour «hooliganisme» et «piraterie» par la Russie pour avoir tenté d’aborder une plateforme pétrolière.
Le photographe russe Denis Siniakov au tribunal à Saint-Pétersbourg lundi. (Photo Maxim Zmeyev. Reuters)
publié le 19 novembre 2013 à 19h07

Deux mois après leur arrestation au large de Mourmansk, douze des trente membres de l'Arctic Sunrise ont été libérés sous caution lundi et mardi par la justice russe. Les autres devraient être fixés sur leur sort dans les jours qui viennent. Tous restent inculpés pour «hooliganisme» et pour «piraterie» pour avoir tenté d'aborder la plateforme Prirazlomnaïa, appartenant au géant russe de l'énergie Gazprom, qu'ils accusent de menacer l'environnement. Ils avaient été récemment transférés à Saint-Pétersbourg.

Les militants qui vont être libérés sous caution sont trois Russes – le porte-parole Andreï Allakhverdov, le médecin de bord Ekaterina Zaspa et le photographe pigiste Denis Siniakov –, et des étrangers : le Français Francesco Pisanu, la Finlandaise Sini Saarela, la Brésilienne Ana Paula Alminhana Maciel, le Néo-Zélandais David John Haussmann, l’Argentin Miguel Hernan Perz Orzi, le Polonais Tomasz Dziemianczuk, l’Italien Cristian d’Alessandro, l’Argentine Camila Speziale et le Canadien Paul Ruzycki.

Pour l'instant, seul l'Australien Colin Russell a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février, sans que l'on sache pourquoi il n'est pas soumis au même traitement que les autres. «C'est intolérable. Cette histoire ne connaîtra une fin heureuse que lorsque l'ensemble des charges auront été levées e