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Libération

L'armée française a tué le bras droit du chef jihadiste Belmokhtar au Mali

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Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, était le numéro deux du groupe responsable de l’attaque du site gazier d’In Amenas, en janvier.
par AFP
publié le 20 novembre 2013 à 21h22

L'armée française a tué la semaine dernière le numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar lors d'une opération dans la région de Tessalit (nord-est du Mali), a appris mercredi l'AFP de sources sécuritaires régionales. Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, était «le véritable bras droit» de Belmokhtar, selon une source sécuritaire régionale.

Jouleibib était le numéro deux du groupe des «Signataires par le sang», créé par Mokhtar Belmokhtar l'an dernier après son départ d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dont il était l'un des principaux dirigeants au Mali. Une autre source sécuritaire régionale a confirmé la mort de Jouleibib, en précisant que «deux autres terroristes ont été tués au cours de l'opération, un véhicule a été détruit et les militaires français, qui ont réussi un joli coup, ont également récupéré des documents, notamment un téléphone (satellitaire) Turaya, qui va donner des informations précieuses».

Jouleibib faisait également office de porte-parole des «Signataires par le sang» et «s'occupait de l'intendance du groupe», a précisé cette source, ajoutant : «C'est véritablement un coup dur pour Belmokhtar». Contacté par l'AFP, l'état-major des armées françaises à Paris n'a pas confirmé ces informations.

Dans la nuit du 13 au 14 novembre, une opération spéciale des forces françaises avait permis de «neutraliser» plusieurs membres d'Al-Qaïda et