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Libération

Berlusconi accusé d'avoir falsifié des preuves et corrompu des témoins du «Rubygate»

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L'ex-président du Conseil italien a été condamné en juin dans cette affaire d'abus de pouvoir et de prostitution de mineure.
L'ex-Premier ministre italien Silvio Berlusconi s'exprime le 16 novembre 2013 à Rome lors du conseil national de son parti, le PDL. (Photo Alberto Pizzoli. AFP)
par AFP
publié le 21 novembre 2013 à 18h57

Silvio Berlusconi, condamné à sept ans de prison pour abus de pouvoir et prostitution de mineure dans l'affaire Ruby, n'a eu de cesse de falsifier des preuves et de corrompre des témoins, selon le tribunal de Milan. Dans les attendus de son jugement, publiés jeudi par des médias italiens, le tribunal note «la capacité» du Cavaliere à «persister dans la délinquance», notamment par «l'altération systématique de preuves» et «l'achat de témoins».

Il est également prouvé, ajoutent les juges, que Berlusconi était le «metteur en scène des exhibitions sexuelles des jeunes femmes, celui qui donnait le feu vert aux dites soirées Bunga Bunga pendant lesquelles les invitées de sexe féminin devaient s'activer pour satisfaire ses désirs».

Le 24 juin dernier, le magnat des médias a été condamné dans le cadre de l’affaire Ruby, surnom de la jeune Marocaine objet des attentions du Cavaliere. Outre la peine de prison, il s’est vu infliger une interdiction à vie d’exercer un mandat public. Il a fait appel et un nouveau procès est prévu pour 2014.

Selon les juges, «il est prouvé» qu'il «a eu des rapports sexuels avec Ruby en échange d'argent ou d'objets de valeur, comme des bijoux». Compte tenu de la chronologie des faits, des documents fournis au cours du procès et des débats, il résulte, «sans aucun doute p