Depuis la chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, les murs de séparation sont loin d'avoir disparu. Ils continuent même à se construire aujourd'hui, comme le montre une enquête multimédia disponible sur le site Internet du «Guardian».
Les Etats persistent à construire des séparations entre eux pour différentes raisons telles que la volonté de contrôler l’immigration ou encore des conflits géopolitiques. Les journalistes du site anglais se sont rendus sur place recueillir des témoignages et raconter l’histoire de dix murs à l’aide de textes, de vidéos et de photos. Des images satellite et un marquage permettent également de localiser leur emplacement.
Certains ne sont pas inconnus, tels que le mur séparant Israël et les Territoires palestiniens, celui de l'île espagnole de Melilla visant à freiner l'immigration venue d'Afrique, ou encore celui se dressant à la frontière entre les deux Corées.
D’autres sont surprenants par leur construction très récente. C’est le cas de deux murs dressés en 2012, l’un entre la Grèce et la Turquie pour des raisons migratoires. L’autre en Syrie, par le régime Al-Assad pour protéger les communautés