Le tribunal international du droit de la mer a demandé vendredi à la Russie de libérer l'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise contre le versement d'une caution de 3,6 millions d'euros. La cour, basée à Hambourg, a aussi demandé à la Russie, en échange de cette garantie financière, de rétablir la liberté de navigation du navire et d'autoriser «toutes les personnes qui ont été détenues (...) à quitter le territoire et les zones maritimes relevant de sa juridiction.»
La Russie a annoncé ne pas reconnaître la compétence du tribunal international du droit de la mer. «La Russie part du principe que le cas de l'Arctic Sunrise ne relève pas de la juridiction du tribunal international du droit de la mer», selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Plus tôt dans la journée, le capitaine du navire de Greenpeace arraisonné dans l’Arctique russe, et d’autres membres de l’équipage, étaient sortis de prison, bénéficiant d’une libération sous caution après plus de deux mois de détention provisoire en Russie, a annoncé l’ONG.
Le capitaine de l’Arctic Sunrise, l’Américain Peter Willcox, qui commandait en 1985 le Rainbow Warrior dynamité par les services secrets français en Nouvelle-Zélande, le Suisse Marco Weber, les Néerlandais Faiza Oulahsen et Mannes Ubels, le Canadien Paul Ruzycki, les Britanniques Kieron Bryan et Anthony Perrett et l’Argentin Miguel Hernan Perz Orzi ont quitté leur centre de détention de Saint-Pétersbourg (nord-ouest) après