Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur ce dossier, a salué l'accord signé à Genève avec les grandes puissances sur le programme nucléaire de Téhéran. «Il faut remercier l'équipe de négociateurs nucléaires pour cet acquis (...) La grâce de Dieu, les prières et le soutien de la population sont sans doute la raison de ce succès», a affirmé Ali Khamenei, ajoutant qu'il fallait «toujours résister face aux demandes excessives» des autres pays dans le domaine nucléaire, dans une lettre au président Hassan Rohani.
Le président iranien Hassan Rohani a estimé que cet accord accepte le principe de l'enrichissement d'uranium en Iran, ajoutant que les sanctions avaient commencé à se fissurer. «Dans l'accord, le droit à l'enrichissement d'uranium sur le sol iranien a été accepté (...) et la structure des sanctions a commencé à se fissurer», a affirmé Hassan Rohani dans d'une déclaration retransmise par la télévision d'Etat, en répétant que «l'Iran n'a jamais cherché et ne cherchera jamais à fabriquer l'arme atomique».
Israël a dénoncé dimanche un «mauvais accord» conclu à Genève sur le nucléaire iranien en affirmant que Téhéran avait obtenu «ce qu'il voulait», selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.