Menu
Libération
article+vidéo

Au Mali, des législatives sous haute surveillance

Article réservé aux abonnés
Ces élections sont censées parachever le retour à l’ordre constitutionnel, mais les menaces d'attentats djihadistes sont nombreuses.
Meeting électoral des candidats du RPDM pour les législatives, Mamadou Haidara et Chaka Cissé, le 22 novembre 2013 à Bamako. (Photo Habibou Kouyate. AFP)
par AFP
publié le 24 novembre 2013 à 10h40

Les Maliens ont commencé à voter dimanche au premier tour d’élections législatives placées sous haute surveillance armée, par crainte d’attentats de jihadistes toujours actifs malgré l’intervention militaire étrangère entamée il y a près d’un an pour les traquer. Les bureaux ont ouvert à 08H00 (locale et GMT) et fermeront à 18H00. Un journaliste de l’AFP a constaté une faible affluence à l’ouverture des bureaux à Bamako.

Quelque 6,5 millions d’électeurs sont appelés à voter pour ces législatives censées parachever le retour à l’ordre constitutionnel, interrompu le 22 mars 2012 par un coup d’Etat qui avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes islamistes armés liés à Al-Qaeda. Plus de 10 mois après une intervention armée internationale initiée par la France en janvier 2013, ces groupes continuent à mener attaques et attentats dans cette région qui, depuis fin septembre, ont tué une dizaine de soldats maliens et tchadiens et des civils.

Vendredi à Bamako, un gendarme français a été légèrement blessé par un tireur embusqué aux motivations encore floues, première action de ce type dans la capitale malienne depuis le début de l’intervention française. La veille, des roquettes, sans doute tirées par des éléments islamistes, étaient tombées dans la périphérie de Gao, la plus grande ville du Nord, sans faire de victimes. Et le 2 novembre, deux journalistes français de Radio France Internationale (RFI), Ghislaine Dupont et Claude Verlon, avaient été enlevés à Kidal (