Voici les principaux extraits de l’accord intérimaire sur le programme nucléaire iranien conclu à Genève entre la république islamique et six grandes puissances (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie). Le texte a été mis en ligne par le ministère russe des Affaires étrangères et l’agence iranienne Fars News et intitulé «Plan d’action conjoint».
Ces six pays ont imposé des sanctions économiques pour faire pression sur l'Iran afin qu'il interrompe son programme nucléaire, soupçonné par Washington et ses alliés d'avoir des visées militaires, ce que Téhéran dément. L'accord de dimanche desserre l'étau de certaines de ces sanctions en échange d'une révision à la baisse de son programme nucléaire par l'Iran, qui se soumettra à des inspections internationales plus poussées pendant six mois, alors qu'une «solution complète» sera négociée.
Le texte ne dit rien sur un éventuel «droit» de l'Iran à enrichir de l'uranium. L'Iran y a vu la confirmation que son programme d'enrichissement était «reconnu», tandis que la Maison Blanche affirmait que l'accord «ne reconnaît pas le droit à l'enrichissement» de combustible par Téhéran.
L'accord porte sur «une première étape de six mois, renouvelable par consentement mutuel». Il prévoit que l'Iran «prendra volontairement les mesures suivantes» pour limiter son enrichissement:
- «Sur le stock d’uranium existant enrichi à 20%, il en retiendra la moitié en ox