Menu
Libération

Les États-Unis détruiront une partie des armes chimiques syriennes en mer

Article réservé aux abonnés
L’arsenal chimique syrien est censé être détruit avant la mi-2014, mais aucun pays n’a à ce jour accepté que l'opération s’effectue sur son sol.
Un bâtiment de la marine américaine en transit dans l'Atlantique. On ignore encore quel navire sera utilisé. (Photo US NAVY. Reuters)
par AFP
publié le 30 novembre 2013 à 12h34

Une partie de l'arsenal syrien, plus particulièrement des produits chimiques jugés «prioritaires», sera détruite en mer sur un navire appartenant aux États-Unis en utilisant la technique de l'hydrolyse, a annoncé l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) ce samedi. «Un navire est actuellement est en train d'être modifié pour pouvoir accueillir les opérations et supporter les opérations de vérification de l'OIAC», ajoute l'organisation, basée à La Haye.

Les armes syriennes les plus dangereuses doivent être transportées hors du pays en guerre avant le 31 décembre, aux termes d'un accord du conseil exécutif de l'OIAC à la mi-novembre. Le conseil exécutif de l'OIAC avait alors adopté une feuille de route sur la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014, comprenant un plan détaillant des méthodes possibles de destruction de ces armes, hors de la Syrie, sur terre ou en mer.

Mais, en dépit du consensus sur la destruction de l’arsenal chimique syrien hors du pays en guerre, aucun pays n’a à ce jour accepté qu’elle s’effectue sur son sol.

La majorité des autres armes chimiques et des précurseurs entrant dans la composition des produits toxiques, à l’exception de l’isopropanol pouvant servir à la fabrication de gaz sarin, doivent être retirés du pays d’ici le 5 février 2014. Les installations de production déclarées