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Libération

Ukraine: «Révolution !», «Kiev, lève-toi !»

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A protester wearing a gas mask gestures during a rally held by supporters of EU integration in Kiev, December 1, 2013. Hundreds of thousands of Ukrainians shouting "Down with the Gang!" rallied on Sunday against President Viktor Yanukovich's U-turn on Europe and some used a building excavator to try to break through police lines at his headquarters. REUTERS/Vasily Fedosenko (UKRAINE - Tags: POLITICS CIVIL UNREST) TEMPLATE OUT - RTX15ZTE (Photo Vasily Fedosenko. Reuters)
par AFP
publié le 1er décembre 2013 à 10h41
(mis à jour le 1er décembre 2013 à 18h43)

Des incidents ont fait au moins une centaine de blessés dimanche à Kiev en marge d’une manifestation pro-européenne de plus de 100 000 personnes, dont les leaders ont appelé à tenir jusqu’à la démission du président Viktor Ianoukovitch.

Des manifestants ont par ailleurs pris le contrôle dimanche des locaux de la mairie de Kiev lors de la manifestation de l’opposition dans la capitale, selon une porte-parole de la police de Kiev.

Des affrontements dans le quartier gouvernemental, proche de la place de l’Indépendance où avait lieu la manifestation, ont fait une centaine de blessés parmi les policiers, a indiqué une porte-parole de la police à l’AFP

Ces affrontements sont notamment survenus devant le siège de l’administration présidentielle, gardé par les forces spéciales, et que plusieurs centaines de jeunes gens masqués ou cagoulés ont tenté de prendre d’assaut.

Les forces spéciales ont utilisé à plusieurs reprises des grenades assourdissantes et des gaz contre ces assaillants qui avaient amené un bulldozer, apparemment pour forcer l’entrée du bâtiment.

L'opposition nie tout lien avec ces incidents

Deux photographes de l’AFP ont été légèrement blessés lors des incidents. Lors d’un assaut des forces de l’ordre, un caméraman local de la chaîne Euronews a également été blessé à la tête, selon un journaliste de l’AFP sur place.

Les leaders de l'opposition ont nié tout lien avec ces incidents et dénoncé une «provocation». «L'opposition n'a aucun lien avec ce qui s'est passé devant l'administration présidentielle», a déclar